Riz, pâtes, pommes de terre… Les féculents ont tout pour plaire

 
 
 
 

Nombreux sont les Français qui se détournent des féculents. Ils comptent pourtant parmi nos meilleurs alliés santé.

Autrefois, les féculents étaient bannis des régimes amaigrissants, au prétexte qu’ils faisaient grossir. Depuis, ils ont été réhabilités, sauf que « cette croyance perdure toujours alors qu’il faudrait en consommer à chaque repas», déplore Sibylle Naud, nutritionniste-diététicienne aux Sables-d’Olonne (Vendée).

Cette vaste famille, qui regroupe les pommes de terre et patates douces, les céréales (blé, avoine, riz, quinoa, maïs…) et leurs dérivés, comme le pain, les pâtes, la semoule, etc., ainsi que les légumineuses, à l’instar des lentilles et des pois chiches, ne manquent pas d’atouts.

« Ces aliments apportent des sucres lents qui, en se libérant progressivement, maintiennent un taux de glycémie bas et ils sont riches en fibres, à la fois rassasiantes et bonnes pour le transit», énumère Sibylle Naud. Conséquence, ils sont champions en prévention du diabète, du cholestérol et des maladies cardiovasculaires – surtout couplés à des légumes.

Alterner produits complets et raffinés

Les produits céréaliers, tels que les pâtes, le riz ou le pain, seront d’autant plus lents à digérer et dotés en fibres qu’ils seront moins raffinés. L’idéal ? Au moins un féculent complet (ou semi-complet) par jour. Si votre digestion en pâtit, Sibylle Naud suggère «d’y aller par petites touches ou d’associer, par exemple, l’équivalent de deux-tiers de riz blanc avec un tiers de lentilles». Attention : trop cuire le riz blanc ou les pâtes raffinées augmente l’index glycémique.

Enfin, l’association légumineuses et céréales (riz et haricots rouges, semoule et pois chiches…) est une bonne source de protéines végétales, ce qui a pour intérêt de rééquilibrer nos repas trop riches en protéines animales.

Ou encore dans les poissons gras : à consommer deux fois par semaine, en préférant ceux de petites tailles comme les sardines et les anchois car ils ont moins de risque que les plus gros poissons de contenir des métaux lourds.

La source: Ouest France

Auteur: Elisabeth BOUVET

Previous
Previous

納豆のタレ「後入れ」「先入れ」おいしいのはどっち 長年の懸案、結論は

Next
Next

Automating production for plant-based and meat-free foods