Les aliments du bonheur

 
 
 

Photo by Dose Juice on Unsplash

Une récente étude montre qu'un régime de quelques semaines riche en fibres et en probiotiques baisse significativement le stress.

Proposez à quelques dizaines de femmes et d'hommes de 18 à 59 ans en bonne santé de suivre le régime alimentaire suivant pendant quatre semaines : manger chaque jour six à huit portions (environ 200 ml chacune) de fruits et de légumes comme les oignons, les poireaux, les choux, les pommes ou les bananes - ainsi que cinq à huit portions de céréales, deux à trois d'aliments fermentés (choucroute, kéfir de fruits, kimchi, kombucha, tempeh…) et chaque semaine trois à quatre portions de légumineuses. Bref beaucoup de fibres, de prébiotiques et de probiotiques. Vous obtiendez : un stress moyen perçu en baisse de 32 %, ainsi qu'une meilleure qualité de sommeil (Molecular Psychiatry, octobre 2022). L'expérience a aussi montré que si la composition du microbiote intestinal des participants a peu évolué, la production par les bactéries de certaines substances chimiques liées à la santé mentale a significativement augmenté.

L'essor de la psychobiotique

Bienvenue dans le monde de la psychobiotique, une discipline en plein essor, centrée sur le triptyque alimentation-intestin-cerveau et poussée par les chercheurs irlandais Ted Dinan et John Cryan de l'université de Cork. Leur best-seller The Psychobiotic Revolution (Editions du National Geographic, 2017) fait aujourd'hui référence. « Le microbiote intestinal est le patron du corps humain », rappelle aussi le gastro-entérologue William Berrebi dans son récent ouvrage Médecine microbiotique (Marabout). La psychobiotique, elle, étudie plus particulièrement comment notre alimentation affecte notre état mental (anxiété, humeur, stress, dépression…) en favorisant ou non la bonne santé de notre microbiote intestinal. Lequel est directement et chimiquement relié - on le sait aujourd'hui - aux centres émotionnels et cognitifs situés dans le cerveau. Ce que nous mangeons, en effet, est aussi ce que mangent nos bactéries digestives et qu'elles transforment en substances clés comme la sérotonine, « l'hormone du bonheur ».

 

Fuente por: Lesechos

Author: Claude Vincent

Previous
Previous

Nooit meer verlepte sla: voedingsdeskundige deelt hoe je die blaadjes sla altijd groen én eetbaar houdt

Next
Next

Comfort and joy: the welcome resurgence of rice pudding